Le romarin est une plante puissante, doté d’une telle énergie qu’il peut fleurir toute l’année si une goute d’eau et un rayon de soleil parviennent à l’atteindre, le reste du temps il patiente en laissant ses aiguilles se dessécher lentement. En cuisine c’est la même vivacité, un parfum fort et lourd de térébenthine, acre et pourtant si voluptueux en bouche… Les pommes de terre qui s’imbibent si volontiers d’un rien en sont folles.
C’est, de surcroit, un excellent soin pour le foie, en décoction — à la limite de l’imbuvable — il vous vire une gueule de bois comme un rien.
Aller :
- Deux cuisses de poulet coupées en deux morceaux chacune
- Deux ou trois patates coupées en gros morceaux
- Un oignon moyen
- Une gousse d’ail
- Une giclée de muscat
- Du sel, du poivre
- Et, bien sûr, un bouquet de romarin fraichement cueilli (si possible fleuri)
Préchauffer le four à 200°, faire dorer dans une poêle les morceaux de poulet, dans le plat à tajine faire revenir dans très peu d’huile d’olive l’oignon émincé, puis la gousse d’ail écrasée du plat de la lame du couteau et grossièrement découpée, gicler un coup de muscat par là-dessus, saler, poivrer, disposer les morceaux de poulet sur le fond puis les patates, couronner le tout du bouquet de romarin, couvrir, enfourner pour 15 minutes à 200° puis baisser à 110° et laissez mijoter 45 minutes de plus.
C’est simple, c’est bon.