Des p’tites boulettes bien agréables, légères parce que cuites au four sans friture, à croquer sur la terrasse au soleil, recette inspirée par un bouquin très sympa qu’Anne a dégotté à la médiathèque Les recettes du camion à boulettes de Jez Felwick.
- 350 g de blanc de poulet bio
- un oignon moyen
- trois gousses d’ail
- une tranche de pain like a soda bread rassie
- quatre cuillère à café de graines de carvi
- un bouquet de persil et de coriandre haché
- un œuf (de poule heureuse, à la sexualité épanouie)
- lait de soja, huile, sel, poivre
Mettre la tranche de pain (enlever la croute) à tremper dans du lait de soja, pas trop, il vaut mieux compléter que d’avoir du pain trop mouillé.
Passer les graines de carvi dans une poêle chaude, à sec, pour les faire dorer et les mettre à refroidir dans un mortier, ne les broyer que lorsqu’elles auront bien refroidi.
Émincer très finement l’oignon, le mettre à suer dans un peu d’huile à feu très doux dans la poêle utilisée pour le carvi, il ne doit pas dorer, simplement devenir translucide.
Émincer très finement l’ail, hacher le poulet, bien écraser le pain à la fourchette, mélanger intimement tous les ingrédients, goûter, ajuster le sel.
Préchauffer le four à 220°, mettre une feuille de papier sulfurisé dans un plat à four, préparer un bol d’eau, se mouiller les mains entre chaque façonnage de boulette, il y a de quoi en faire une douzaine de cinq centimètres de diamètre avec les quantités indiquées. Enfourner pour une vingtaine de minutes en retournant les boulettes à mi-cuisson.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire la cuisson au four ne dessèche pas les boulettes, elles sont très moelleuses, c’est un délice.
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Retour de ping : Salade de carottes aux graines germées | Cuisine d'Ours
Trouvé dans « L’art de la cuisine » de Toulouse-Lautrec et Maurice Joyant, la recette suivante:
« Poulets à devenir tendres:
Afin de rendre immédiatement des poulets mangeables, sortez-les du poulailler, poursuivez-les en rase campagne et après les avoir fait courir, abattez-les à coup de fusil chargé de petits plombs.
La chair du poulet, saisi de peur, devient tendre. Cette méthode pahouine paraît infaillible même pour le poules les plus vieilles et coriaces. »
« Scandaleux, inadmissible » dit Joëlle, ma tendre poulette…
Elle a raison: vivre sa vie de poule chez l’Ours, c’est plus cool…
Non seulement scandaleux et inadmissible mais tout à fait faux, il est bien connu qu’un animal stressé et tendu par la peur et l’effort de la course est bourré de toxine et totalement impropre à une saine consommation, paradoxalement il faut aimer, respecter et choyer les animaux que nous destinons à la casserole.
J’en profite pour caler cette merveilleuse citation d’Oscar Wilde à propos des nobles et de la chasse à courre :
« C’est l’innommable qui court après l’immangeable. »