Risotto aux Cèpes & St Jacques safranées

Le fils cadet qui débarque impromptu et qui sature de la nourriture anglaise… et hop,  un peu de soleil dans l’assiette !

 

Risotto aux cèpes et St Jacques Safranées

Deux échalotes finement émincées, une bonne poignée de cèpes secs, achetés sur les rives du lac de Garde lors de notre dernière balade, mise à tremper dans de l’eau tiède et taillés grossièrement.

Il faut avoir sous la main un litre de bouillon de volaille et conserver une partie de l’eau de trempage des cèpes.

Il faut également 350 grammes de riz Carnaroli ou Arborio, variété qui a dédié son existence au risotto.

En amont enfilez les noix de Saint Jacques sur de petites brochettes en bois par trois ou quatre, salez-les légèrement et poivrez-les de même.

Avant de commencer la cuisson du riz, mettez dans la sauteuse destinée à la cuisson des Saint Jacques deux cuillères à soupe d’huile d’olive avec quelques pincées de safran, laissez mariner.

Dans une sauteuse, à feu vif, faites suer les échalotes dans deux cuillères à soupe d’huile puis ajoutez le riz en remuant jusqu’à ce qu’il obtienne une teinte nacrée puis mouillez d’un trait de vin blanc (là nous avions ouvert pour l’occasion un excellent Riesling) tout en continuant à remuer jusqu’à évaporation du vin.

Mettez à feu moyen et commencez à mouiller de bouillon par petite quantité en remuant constamment et en ajoutant régulièrement du bouillon que le riz absorbe avec constance, alternez avec de l’eau de trempage des cèpes mais pas trop.

Pour le risotto il faut être présent en permanence, c’est comme ça et remuer tout le temps, c’est ainsi.

Vers la fin, quand vous incorporerez la fin du bouillon, mélangez bien, mettez à feu doux, couvrez et laissez la cuisson se terminer quelques minutes, goûtez, il faut que les grains de riz soient gluants à l’extérieur mais encore al dente… tout un art.

Lorsque, selon vous, ce sera cuit, incorporez deux cuillères à soupe de crème fraiche épaisse et le même volume de parmesan râpé. (Version Anne, on met du risotto de côté et on incorpore un peu de crème de soja, tant pis pour elle.)

Mélangez bien et réservez sur le coin tiède de la cuisinière à bois.

Faites chauffer à feu très vif la sauteuse pour les Saint Jacques, mettez-y les brochettes et faites dorer sur les deux faces pour obtenir la cuisson que vous souhaitez mais par pitié ne les massacrez pas ! Nous n’essayons pas ici de faire du chewing-gum au safran, merci.

Servez, mangez, je ne sais pas vous mais nous c’était divin.